lundi 21 septembre 2009

Entrevue avec Bernard Lachance!

Êtes-vous de ceux qui croient en leurs rêves peu
importe l’ampleur de ceux-ci? Ce mois-ci, je vous
propose une entrevue avec un chanteur inspirant
qui croit en lui, en son talent et en sa bonne étoile.
Possédant une détermination exemplaire, il est le
meilleur exemple de l’adage « Quand on veut, on
peut ». Après un passage remarqué à la populaire
émission Tout le monde en parle, il réussit un
exploit que peu de chanteurs québécois ont réalisé
au cours de leur carrière: être invité à l’émission
d’Oprah Winfrey aux États-Unis. Rencontre avec un
chanteur d’une simplicité étonnante qui demeure
humble, malgré le récent succès qu’il vit quotidiennement.

MCP-Votre histoire est digne d’un conte de
fée ou d’un film Hollywoodien. Pourtant, tout
n’a pas toujours été rose pour vous. Vous avez
du travailler très fort pour vous rendre où
vous êtes aujourd’hui et avez rencontré
plusieurs obstacles. Entre autre, la maison de
disque avec laquelle vous avez réalisé et lancé
votre premier album en 1998, intitulé Seul a
fermée ses portes quelques mois après le
lancement de votre album car le propriétaire
était malhonnête. Pourquoi avez-vous poursuivi
votre carrière suite à cet événement?

Simplement parce que je croyais à mon projet, à
ma carrière, en mon talent. Je croyais aussi énormément
au concept du t-shirt, qui est devenu avec
le temps ma marque de commerce. Je savais que ce
concept plairait aux journalistes et que ceux-ci en
parleraient à un moment où à un autre. Je l’ai donc
exploité au maximum! C’est vrai que j’ai rencontré
quelques obstacles au cours de ma carrière, dont
celle que tu as nommé dans ta question, mais je ne
me suis pas laissé découragé par ça. J’ai toujours
cru en moi, et j’ai toujours continué de persévérer
peu importe les difficultés que je rencontrais.

MCP- Depuis le début de votre carrière,
vous avez toujours vendu vous-même vos billets
de spectacle et vos albums dans la rue.
D’où vous vient cette détermination et cet
amour du risque qui vous caractérisent depuis
vos débuts?

J’ai commencé jeune à prendre des risques.
J’avais 20 ans quand j’ai produis mon premier spectacle.
Je n’ai jamais attendu après les autres pour
avancer. J’avance et quand les autres sont prêts à
venir vers moi, je leur tends les bras. Il y a eu
quelques personnes qui ont voulu me signer au
cours des dernières années, mais ça n’a jamais
abouti sur quelque chose de concret, avant aujourd’hui.
Vous savez, c’est faux de croire que les artistes
font de l’argent en produisant leur spectacle. On
n’en fait pas, au contraire. Il y a beaucoup de choses
à payer quand on produit un spectacle, mais c’est
un beau risque à prendre!

MCP- En 2001, vous avez fondé votre
propre maison de disque et produit votre
deuxième album intitulé Ad Libitum vendu à
10 000 exemplaires. Est-ce que c’est dans vos
plans de produire d’autres artistes?

Oui, j’ai toujours considéré cette option comme
un plan B advenant que ma carrière ne décolle
jamais. Je me suis toujours gardé cette solution au
cas où les choses ne se déroulaient pas comme je
l’espérais. J’ai aussi considéré le métier de gérant
comme une éventualité. J’aurais aimé être gérant,
ça aurait été pour moi une belle façon de gagner ma
vie dans l’industrie musicale. À court terme, je n’ai
pas le projet de produire d’autres artistes, mais il ne
faut jamais dire jamais, peut-être que dans
quelques années, c’est un défi que je voudrai relever.

MCP- Le 12 avril 2009, vous étiez un des
invités à la populaire émission Tout le monde
en parle animée par Guy.A Lepage. Croyezvous
que votre passage à cette émission a fait
avancer votre carrière de façon importante et
vous a permis de réaliser votre rêve d’être
invité à l’émission d’Oprah Winfrey?

Oui et non! Je ne crois pas que Tout le monde en
parle a été l’élément déclencheur qui m’a amené
sur le plateau de l’émission d’Oprah Winfrey. Par
contre, je reconnais que ça m’a beaucoup beaucoup
aidé! Suite à la diffusion de l’émission, il y a beaucoup
de «clics» québécois qui ont été fait sur
Youtube, alors c’est sûr que ça a dû impressionner
les recherchistes de l’émission de Oprah qui ont visité
le site. C’est sûr que 100 000 clics et plus, ça
impressionne! Je crois surtout que Tout le monde en
parle a crée un buzz médiatique, qui a été renforcé
avec l’histoire du t-shirt, et que c’est ce buzz qui m’a
mené à une des émissions les plus écoutées aux
États-Unis. L’invitation à cette émission prestigieuse
est arrivée trois semaines après Tout le
monde en parle! Alors oui, c’est sûr que ça eu un
effet domino.

MCP- Maintenant que vous avez réalisé
votre rêve de participer à l’émission d’Oprah
Winfrey, vous avec exprimé le souhait de faire
un duo avec Céline Dion. On sait que la
chanteuse est présentement en sabbatique,
mais est-ce que des démarches ont été entreprises
actuellement afin de concrétiser votre
rêve?

Non, aucune démarche n’a été officiellement
entreprise, si ce n’est que l’enregistrement d’une
vidéo lors de mon spectacle à Chicago du 6 juin
dernier. Cette vidéo qui est un appel à Céline Dion
pour la réalisation d’un duo, ne devait pas se retrouver
sur Youtube. Les spectateurs dans la salle ont
juste tellement trippés au moment de l’enregis -
trement que je me suis dit pourquoi ne pas la mettre
en ligne! Je laisse les choses allées par ellesmêmes,
qui sait peut-être qu’elles déboucheront sur
une éventuelle collaboration. Mais pour l’instant,
ce projet-là en est à l’étape embryonnaire, il n’y a
rien de concret pour le moment, mais c’est important
de croire en ses rêves!

MCP- Vous avez récemment signé avec une
maison de disque québécoise et lancé votre
album While I remember You. Vous avez été
approché par un producteur de New York pour
réaliser une télé-réalité sur votre histoire.
Savez-vous sur quoi sera axé cette télé-réalité
et croyez-vous que cela inspira d’autres producteurs
et qu’un film relatant votre parcours
pourrait éventuellement voir le jour?

Encore là, rien n’est officiellement signé. Un producteur
de New York a pris l’avion pour assister à
mon spectacle du 6 juin dernier à Chicago et m’a
parlé vaguement de son projet de reality show.
L’accent serait mis, bien sûr, sur le concept du tshirt
et sur l’utilisation que j’en fais lorsque je vends
mes billets. Je vais aussi peut-être « suspendre»
mon chandail comme on le fait au hockey! Mais,
encore là, il n’y a rien de concret pour le moment de
ce côté-là. Quant au film, je crois plus que si jamais
il y en a un qui voit le jour, ce sera plus sous forme
de documentaire. Je crois que mon histoire se prête
plus à un documentaire qu’à un film.

Vous pouvez visiter le
www.bernardlachance.com pour découvrir ce
chanteur passionné.

En terminant j’aimerais remercier chaleureusement
Bernard Lachance pour son professionna -
lisme et sa gentillesse.■

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