lundi 21 septembre 2009

Entrevue avec Nicola Ciccone!

C’est bien connu, les femmes craquent pour
les Italiens! Ce mois-ci, je vous offre donc une
entrevue avec un chanteur d’origine italienne
qui fait craquer les femmes grâce à son charme,
sa voix, sa simplicité, sa gentillesse et ses chansons
d’amour : Nicola Ciccone. L’auteur-compositeur-
interprète, qui sera de passage à la salle
Albert Dumouchel de Salaberry-de-Valleyfield,
le 30 mai prochain, a accepté de m’accorder une
entrevue téléphonique où générosité et confi étaient au rendez-vous. Rencontre avec
un chanteur qui a su garder la tête froide malgré
son succès et qui donne toujours le meilleur de
lui-même!

MCP- À quoi les gens peuvent s’attendre
en allant voir votre spectacle le 30 mai
prochain à la salle Albert Dumouchel de
Valleyfield?

À un spectacle de
variétés et non pas
juste au spectacle d’un
chanteur qui enchaîne
les chansons sans
jamais parler à son
public. C’est sûr que
j’interprète plusieurs
chansons de mon
album anglais Story -
teller, mais je fais aussi les chansons qui m’ont
fait connaître et qui se retrouvent sur mes
albums précédents.. Le tout sera entrecoupé de
pleins de monologues, de souvenirs, et de farces
sur moi et sur le public! Je tiens à avoir une
interaction avec lui, à partager des choses avec
les spectateurs, car c’est grâce à eux que je fais
ce que j’aime : chanter!

MCP- Comment se passe les heures
précédents le spectacle? Quelle est votre
routine?

Ça dépend toujours d’où est le spectacle.
Normalement, je me prépare mentalement pour
le spectacle qui est assez exigeant. Si j’ai beaucoup
de déplacement à faire, j’écoute de la
musique, je relaxe et je focusse sur le spectacle
du soir. J’essaie aussi de ménager ma voix dans
les heures précédentes parce je sais que ça va
me demander beaucoup vocalement. Parfois, je
fais entre 4 et 5 spectacles par semaine, alors je
n’ai pas le choix d’être discipliné!

MCP- Après toutes vos années de métier
et 5 albums, vous arrive-t-il encore d’avoir
le trac avant de monter sur scène?

Oui, à tous les soirs! En fait, ce n’est pas vraiment
du trac, mais plus de l’excitation. J’ai hâte
que le spectacle commence, je trouve ça long
avant de pouvoir monter sur scène. J’ai des
fourmis dans les jambes et je trouve l’attente difficile.
Mais le « pire » survient 30 secondes avant
mon entrée sur scène. Mais, honnêtement, je
crois que ça fait partie du jeu et si je ne ressentirais
jamais de trac avant de monter sur scène,
je me poserais des questions, je serais inquiet!
C’est normal d’en ressentir et c’est bon signe
aussi!

MCP- Vous arrive-t-il d’improviser parfois
en spectacle?

Oui, souvent! Plus maintenant qu’au début
de ma carrière. Dans mon spectacle du 30 mai
prochain, j’improvise beaucoup sur ce que le
public va me dire. Je leur pose des questions, ils
répondent et je construis là-dessus! Bref, il n’y a
pas un spectacle qui est pareil. Bien sûr, il y a
une logique et une mise en scène pré-établie,
mais l’ordre des chansons peut varier de même
que les anecdotes et blagues que je fais entre
celles-ci. Ça dépend aussi des villes dans
lesquelles je jouent, certains publics embarquent
plus alors que d’autres sont plus réservés!

MCP- Suite à la sortie de votre album
anglophone Storyteller, plusieurs critiques
vous ont comparé à des légendes comme
Elton John, Chris de Burgh, John Cougar
Mellencamp et Bryan Adams! Qu’est-ce que
ça vous fait qu’on vous compare à eux?

C’est très flatteur et ça me fait vraiment
chaud au coeur parce que ce sont tous mes
idoles de jeunesse! J’ai grandi en écoutant leurs
chansons, alors c’est vraiment plaisant d’être
comparé à eux. Toutefois, j’essaie de prendre
avec modestie, je sais que le succès est
éphémère, ça va bien maintenant, ça ne veut pas
dire que ce sera le cas demain! Donc, je garde la
tête froide. Mais, je suis content d’avoir eu des
commentaires positifs car Storyteller montre
vraiment un côté de ma personnalité plutôt
méconnu. Je suis content que l’album ait été
bien accueilli par mes admirateurs et par la critique.

MCP- Vous avez écrit une chanson qui
s’intitule Chanson pour Marie, en particulier
sur un thème controversé dans notre
société la violence conjugale. Comment
faites-vous pour mettre des mots sur ces
sujets tabous?

C’est assez difficile de répondre à cette question
parce que quand je commence à écrire un
texte je ne sais jamais si une chanson va sortir
de tout ça ou si au contraire ça ne marchera pas.
Parfois, je peux travailler un texte pendant 1
mois, le mettre de côté et le reprendre quelques
mois plus tard et le finir en une soirée, d’autres
fois je peux en écrire un en une journée et plus
jamais y retoucher! Toutefois, je me laisse le
droit de modifier la chanson jusqu’à ce qu’elle
soit officiellement endisquée. Ce n’est pas rare
que changes quelques passages au moment de
l’enregistrer en studio! Je laisse toujours place à
l’amélioration. Pour les chansons plus difficiles
à écrire, comme Chanson pour Marie, je crois
que l’écriture se fait inconsciemment. Tu y vas
couplets par couplets et tu te rends compte du
résultat final une fois que tu la chantes. Je me
remets beaucoup en question et je retravaille
toujours mes textes jusqu’à la fin afin que mes
chansons soient les meilleures possibles!

En terminant, j’aimerais remercier Nicola
Ciccone pour sa générosité de même que sa
gérante Lise Richard pour sa gentillesse.

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